Pour ceux qui envisagent de faire l’amour toute la journée avec leur partenaire, sachez que le corps humain connaît des limites. Un touriste allemand de 50 ans de passage en Italie a pu en faire l’expérience.
Newsweek, qui cite le journal La Repubblica, rapporte que l’homme se trouve à l’hôpital de Grosseto, en Toscane, après avoir passé vingt-quatre heures à se droguer et avoir des rapports sexuels en chaîne –ce que le quotidien italien qualifie de «marathon de sexe et de drogue».
En vacances dans la ville de Castel del Piano, village touristique de la région, le touriste et sa femme auraient pris de la MDMA (aussi appelée «ecstasy») afin de pratiquer du chemsex, c’est-à-dire du sexe sous l’emprise de drogue. L’homme a subi un choc septique et souffre maintenant d‘une nécrose du pénis et du scrotum.
L’Allemand, rentré à l’hôpital le 11 mai, est toujours en soins intensifs et placé dans un coma artificiel. Selon La Repubblica, il pourrait ne plus avoir d’érection dans le futur, voire risquerait l’amputation de son membre. «Mais ce n’est qu’une hypothèse», tempère le quotidien.
Un plus grand risque d’infection avec la drogue
Le chemsex reste une pratique dangereuse. Le journal italien rappelle que même si les consommateurs d’ecstasy pensent que la prise de la drogue améliore les performances sexuelles et retarde l’orgasme, il n’existe aucune preuve scientifique pour étayer cela.
Newsweek souligne de son côté que des études ont montré que l’ingestion de MDMA peut neutraliser le système immunitaire du corps, ce qui rend les consommateurs plus vulnérables aux infections. Un risque d’autant plus grand lors de rapports sexuels excessifs qui peuvent causer des abrasions du pénis, ce qui donne aux infections un chemin plus direct pour rentrer dans le système sanguin.
Lorsqu’une personne se trouve exposée à ce point, elle risque également de développer un sepsis, c’est-à-dire une réponse exacerbée du système immunitaire face à une infection grave. À mesure que cette réaction progresse, elle peut élargir les vaisseaux sanguins du patient, ce qui réduit la pression artérielle et le flux du sang vers les organes vitaux. Avec une pression trop basse, la personne s’expose à un choc septique. À ce stade, le taux de mortalité est d’un peu plus de 40%.
Selon le Centers for Disease Control and Prevention, le sepsis touche en moyenne 1,7 million d’Américains chaque année. 350 000 des patients hospitalisés en meurent, ce qui représente près d’un décès sur trois à l’hôpital aux États-Unis. En France, la Fédération hospitalo-universitaire Sepsis estime que près de 57 000 décès en découlent chaque année.
Un commentaire
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