Queen B va retourner en studio pour reprendre un morceau de son dernier album, jugé insultant par des personnes handicapées. La chanteuse américaine va devoir réenregistrer une chanson de son tout dernier album après de vies critiques sur les réseaux sociaux visant son utilisation d’un mot d’argot considéré comme une insulte par des personnes handicapées.
La phrase polémique est «Heated» qui est aussi le titre de la chanson tiré de l’album «Renaissance». Sorti vendredi 29 juillet la chanson a provoqué le courroux des personnes souffrant de handicaps moteurs. Beyoncé y chante «Spazzin’ on that ass, spazz on that ass». Le terme «spaz» en anglais, dérivé de l’adjectif «spastic» («spastique»), peut être utilisé pour se moquer de personnes souffrant d’une infirmité motrice cérébrale et peut être associé au sens large aux termes «crétin», «dérangé» ou encore «empoté».
Aux États-Unis, le mot «spaz» est peu utilisé et semble plutôt qualifier une personne jugée hors de contrôle ou qui agit de manière erratique. Pour tenter d’éteindre le feu sur les réseaux sociaux, la femme de Jay-Z va réenregistrer la chanson pointée du doigt en remplaçant le terme «spaz», a confirmé aux médias people une porte-parole de l’artiste en assurant dans un courriel que «le mot n’avait pas été utilisé de manière intentionnelle pour blesser». Le titre «Heated» a été écrit en collaboration avec le rappeur canadien Drake.
So @Beyonce used the word 'spaz' in her new song Heated. Feels like a slap in the face to me, the disabled community & the progress we tried to make with Lizzo. Guess I'll just keep telling the whole industry to 'do better' until ableist slurs disappear from music 💔
— Hannah Diviney (@hannah_diviney) July 30, 2022
Événement musical de ces vacances, Beyoncé a sorti son septième album solo vendredi. Six ans après «Lemonade», devenu un classique, les fans ont retrouvé leur «Queen B» en pleine «Renaissance», titre de cet album de 16 morceaux destinés à un monde qui recommence à faire la fête après la pandémie.
«Faire cet album m’a permis de rêver et de m’évader pendant une période effrayante pour le monde. Il m’a permis de me sentir libre et aventurière à une époque où peu de choses bougeaient », a écrit l’ex-membre du groupe Destiny’s Child, bientôt 41 ans, à ses 271 millions d’abonnés sur Instagram.