Incarcéré depuis des mois et dans l’attente d’un verdict final, le procès du défenseur français Benjamin Mendy pour viol se poursuit. Une supposée victime du footballeur a déclaré aux inspecteurs que refuser ses avances était « comme se disputer avec un mur de briques », révèle les médias anglais.
la femme a déclaré Dans une interview de la police diffusée au jury, que le défenseur de Manchester City avait essayé de la « débattre » pour qu’elle ait des relations sexuelles lors d’une fête dans son manoir de 4,8 millions de livres sterling dans le Cheshire.
La femme a déclaré que ses protestations « ne le mettaient pas en phase ». Elle a affirmé : « Rien de ce que j’ai dit ne l’a atteint. J’ai fini par céder. Je ne pouvais rien faire de plus. En 20 secondes, c’était fini. » Elle n’a pas signalé l’allégation jusqu’à ce qu’elle soit contactée par la police après que d’autres plaintes contre le Français aient été déposées.
« C’est petit, ne t’inquiète pas »
Le tribunal de Chester Crown a appris que Benjamin Mendy, 28 ans, l’avait emmenée dans la salle de cinéma lors de la fête de l’année dernière. Il a commencé à l’embrasser avant de baisser ses sous-vêtements, a-t-elle allégué. Elle a dit : « Je lui ai dit, ‘Je ne veux rien faire’. Il m’a dit, ‘C’est petit, ne t’inquiète pas’ et tout ça. »
Elle a dit qu’elle « se sentait si seule ». Les jurés ont visionné la vidéo de la femme dansant avec Mendy dans un club après le viol présumé. Interrogée à ce sujet, elle a dit : « Je ne dirais pas que j’étais physiquement à l’aise en sa compagnie, je n’avais tout simplement pas digéré tout ce qui s’était passé. J’étais très ivre ».
Les jurés ont appris qu’elle était retournée au domicile du footballeur deux jours plus tard après avoir été invitée par un autre homme mais Mendy n’était pas là.
Benjamin Mendy nie huit chefs d’accusation de viol, une tentative de viol et une agression sexuelle. Le co-accusé Louis Saha Matturie, 41 ans, d’Eccles, Greater Manchester, nie huit chefs d’accusation de viol et quatre d’agression sexuelle.
Les deux accusés insistent sur le fait que les rapports sexuels étaient consensuels. Le procès n’est pas fini et se poursuivra dans les jours à venir.