Nombre de ses compatriotes ivoiriens ont critiqué le fait que malgré sa grande fortune, Didier Drogba ne viendrait pas en aide financièrement aux personnes dans le besoin.
Interrogé sur le sujet lors d’une récente interview accordée à Nouvelle Chaîne Ivoirienne (NCI) Sport, le candidat malheureux aux dernières élections à la présidence de la FIF a exprimé son mécontentement face à ces critiques et accusations.
Didier Drogba a déclaré sur NCI que ses actions sur le terrain témoignent en sa faveur. Pour lui, la rémunération ne consiste pas à distribuer l’argent à tout va dans les rues d’Abidjan, mais plutôt à poser des actes concrets.
« Je trouve cela dommage. On essaie de me coller une image. Je pense que les faits parlent d’eux-mêmes. Qu’est-ce que la généreuse ? Se propager dans les rues d’Abidjan et jeter de l’argent ? Est-ce cela la consenti ? Ou est-ce plutôt poser des actes concrets ?« , s’est-il demandé.
« Pendant la période de la Covid, tout le monde était paniqué, l’économie s’est arrêtée, nous avons tous réfléchi à comment nous entraider les uns les autres et j’ai utilisé mes propres fonds pour donner plus de 160 millions pour répondre à cette vague de Covid-19 (…) est-ce cela être avare ? Je pense aussi qu’avec ma fondation, j’aide de nombreux orphelins. Nous posons des actions concrètes, nous avons intégré des écoles« , a-t-il a ajouté
Selon Didier Drogba, son éducation lui a enseigné que l’action est plus importante que les paroles, et que faire du bruit n’est pas nécessaire pour être efficace.
« Beaucoup diront que je suis avare, mais cela ne me dérange pas, car se promener dans la rue et distribuer de l’argent, cela n’aide pas réellement la personne et ce n’est pas un bon exemple à donner. Le bon exemple, c’est de se demander ce que l’on peut faire pour aider quelqu’un dans le besoin… Mon éducation m’a appris que lorsque l’on agit, il n’est pas nécessaire de faire du bruit » , terminé-il.
Didier Drogba a ainsi tenu à répondre à ses détracteurs en mettant en avant ses actions concrètes et en défendant sa vision de la libéralité, qui consistait à apporter une véritable aide aux personnes dans le besoin plutôt que de se contenter de gestes symboliques.