La vie de tout être humain regorge d’une histoire. Et cela est fait de haut et de bas ou de bas et de haut. Pour le cas de Geoffroy Serey Dié, l’histoire est faite de bas et de haut. La vie n’a pas été un long fleuve tranquille pour l’ex-international Ivoirien.
S’il fait la Une des réseaux sociaux pour sa vie amoureuse très compliquée tiraillée entre la chanteuse Josey et son ex-femme Aline, Dié a connu des périodes très difficiles dans sa vie. Le champion d’Afrique 2015 a raconté son passé douloureux au cours d’une interview récente.
De son Fakobly natal en Suisse en passant par Abidjan, Tunisie, Algérie et Allemagne, le parcours de Serey Dié est celui d’un vrai combattant. La vie lui a montré toutes ces mauvaises facettes mais il a tenu bon et n’a jamais baissé les bras.
« Je vendais des trucs à des feux rouges pour survivre. Du pain, des cigarettes… mon père ne vivait plus (ndlr : son père est mort en 2004 ), ma mère n’avait qu’une petite pension et donc je ne pouvais rien lui demander. Je devais me débrouiller seul. J’habitais même une chambre avec un toit inachevé…»
Il poursuit son chapelet de passé douloureux : « Quand il pleuvait, il fallait que je protège mes affaires. Quand je m’entraînais, je pensais à mon matelas et à mes deux ou trois vêtements que je possédais qui allaient être mouillés en rentrant… ».
Comme le malheur n’arrive jamais seul, Serey Die affirme avoir été largué par sa copine de l’époque qu’elle aimait si tant car il n’arrivait pas à prendre soin d’elle financièrement : « Ma copine m’a quitté car elle m’a clairement dit que je lui faisais honte. Mais j’en voulais tellement ! » a lâché le milieu défensif du FC Sion en Suisse.
Après la pluie, c’est le beau temps dit-on. Aujourd’hui, c’est l’heure de gloire de celui que les ivoiriens surnomment « le capi national ». Et c’est un homme heureux qui est fier d’avoir réalisé des choses importantes dans cette vie, une vie qui lui a donné des coups. Et il a su encaisser ses coups et s’est relevé.
« Aujourd’hui, ma mère ne regrette pas de m’avoir accouché. je lui ai construit sa maison, dans son village. J’ai rendu ma maman heureuse, je peux mourir aujourd’hui. Je suis un homme heureux. », a confié le papa des enfants de l’interprète de « Diplôme. »